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Darwyne – Colin NIEL

J’ai retrouvé l’auteur qui m’avait charmé avec Les hamacs de carton, pas celui dont j’ai abandonné Entre fauves.

J’ai aimé découvrir Mathurine, assistante sociale en Guyane, qui tente désespérément d’avoir un enfant. J’ai aimé sa fascination pour la forêt.

Et puis j’ai découvert Darwyne, garçon de 10 ans replié sur lui-même ; sa mère Yolanda au charme intriguant ; sa soeur Ladymia mariée mais plus souvent sur son téléphone qu’avec son mari.

J’ai aimé découvrir peu à peu cette mère étrange : la façade est magnifique (tout est rangé et propre, elle travaille et s’occupe de son fils). Oui mais voilà, elle ne l’aime pas. Et ses méthodes éducatives sont peu orthodoxes.

J’ai été émue par son amant, Jhonson, tout en muscles, voulant bien faire, mais dérouté par Darwyne.

J’ai aimé le mystère de Darwyne : sa capacité à se fondre dans la forêt, à fabriquer des appeaux à partir d’os. A ce propos : d’où sortent-ils, ces os… et pourquoi Darwyne aime être auprès de son arbre.

J’ai eu de la peine pour l’ancienne assistante sociale de Darwyne, qui n’a pas su faire avec l’enfant.

Le côté fantastique à propos des pieds du garçon m’a laissé indifférente, même si elle fait référence à une légende guyanaise.

Une lecture qui m’a littéralement plongée dans la forêt amazonienne : sa faune et sa flore.

L’image que je retiendrai :

Celle du carbet (la case) de la famille, sans cesse envahi par les plantes de la forêt qui viennent pousser partout.

Rouergue, 24 août 2024, 288 pages

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