Dans la salle

Le songe d’une nuit d’été – Felix MENDELSSOHN

Je vais rarement (pour ne pas dire jamais) écouter de musique symphonique à l’opéra (où ailleurs). Lorsqu’il n’y a pas de partition chantée, je m’ennuie.

Mais avec Le songe d’une nuit d’été, c’est différent : il y a du texte et du chant. De quoi faire mon bonheur pendant 1h20.

Ce soir, le texte était interprété par Lambert WILSON, excusez du peu.

J’ai aimé les différents personnages qu’il m’a fait entendre, derrière son pupitre, dos à l’orchestre. J’ai aimé son facétieux Puck et la grosse voix de Pyrame.

J’ai été surprise par les deux chanteuses et la Maîtrise de la Loire qui chantaient en allemand alors que le texte était dit en français.

En ce qui concerne le texte, j’ai aimé la cachette des buissons qui sert énormément ; les énumérations animales.

J’ai souri à la triple mort de Pyrame d’abord, de Thisbé ensuite que M. WILSON a su rendre drôle.

J’ai adoré le final enchanteur plein de magie.

Enfin, une mention spéciale aux adolescents de la Maîtrise de la Loire, déjà assis en scène avant le début de la représentation, qui n’ont pas bougé tout au long de la symphonie et qui m’ont bluffé par leurs voix et leur maitrise sans partition.

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