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La Comédie Humaine – Honoré de BALZAC (1)

Présentation : mes beaux-parents ont eu la riche idée d’acheter chaque semaine avec leur journal Le Monde 1 exemplaire de La Comédie Humaine d’Honoré de BALZAC (en 2012), soient 24 volumes + 2 suppléments.

Cela fait quelques années (depuis que j’ai lu La Recherche du Temps Perdu) que je me dis qu’il serait bien que je m’attaquasse à cette Comédie.

A mon rythme, une fois par mois, le dernier jour du mois, je publierai donc un billet sur ma / mes lectures de ces volumes. Pour certains, ce sera une relecture (Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée, Le Père Goriot). Pour tous les autres, ce sera une découverte.

Je suivais le classement de l’édition Furne qui fait office de référence, et non pas l’ordre de parution du Monde qui a pris pas mal de libertés avec ce classement.

 

Premier Volume : scènes de la vie privée (Tome 1)

 

AVANT-PROPOS

Ecrit par l’auteur lui-même car aucun de ses ami-e-s ne s’y est attelé, j’ai retrouvé avec le sourire cette célèbre phrase : La société française, disait-il, allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire.

 

LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE

Dans ce magasin de tissus de M. Guillaume, il y a sa femme Mme Guillaume (fille de l’ancien propriétaire), sa fille aînée Virginie (28 ans) et la seconde Augustine (18 ans). Le magasin se situe rue Saint-Denis, à Paris.

Il y a aussi le commis Joseph Lebas (33 ans), orphelin.

Il y a Theodore de Sommervieux, peintre, qui tombe amoureux d’Augustine en passant un soir sous les fenêtres de la maison. Il décide de la peindre sans la rencontrer, et de peindre également une scène de cet intérieur bourgeois.

Augustine entend parler du portrait, rencontre le peintre et en tombe amoureuse. Mais le père ne veut pas marier sa cadette avant l’aînée, aussi impose-t-il à son commis d’épouser Virginie.

Mais Theodore est un artiste et Augustine n’a pas été éduquée pour être à l’aise dans le monde de cette époque, aussi, les époux se voient de moins en moins.

Augustine tentera de retrouver l’amour de son mari, mais la différence de niveau social aura raison de son amour.

Une citation : Dans ces grandes crises, le coeur se brise ou se bronze.

 

LE BAL DE SCEAU

Encore une histoire de mariage, cette fois avec une demoiselle difficile, dernière de 8 enfants, trop gâtée par ses parents.

Mlle Emilie de Fontaine souhaite un mari pair de France, et surtout sans embonpoint, ce qui, au moment de l’avènement de Charles X, semble être une denrée rare.

Au Bal de Sceau, elle tombe sous le charme de Maximilien Longueville, jeune homme distant à la lignée énigmatique.

Grâce à son vieille oncle, elle est mise en relation avec Maximilien, mais un malentendu révèle la nature vénale d’Emilie.

Maximilien au coeur pur se détourne alors de la demoiselle qui finira mariée à son vieille oncle, devenant ainsi Comtesse.

J’ai encore pris beaucoup de plaisir à revenir au XIXe siècle, découvrant un certain monde avide de pairie (ils veulent tous devenir Pair de France).

 

LA BOURSE

Cette nouvelle met en scène un jeun peintre talentueux  dont l’atelier se trouve sous les appartements de la baronne de Rouville.

Hippolyte Schinner, ayant vécu chichement avec sa mère, sait reconnaître la misère, mais il tombe amoureux d’Adelaïde.

Les amis du peintre le mettent en garde contre la mauvaise vie supposée d’Adelaïde, ce que corrobore les visites journalières et tardives de deux vieux messieurs qui jouent au piquet et perdent chaque soir de jolies sommes.

Hippolyte est au summum du tourment quand, un soir de jeu chez la baronne, sa bourse disparaît. Les deux femmes sont-elles de perfides drôlesses ?

Que nenni : la bonne âme a agrémentée la bourse d’Hippolyte de belles décorations pour lui plaire. Ouf, l’honneur est sauf;

J’ai eu un peu de mal, parfois, avec certaines tournures de phrases pas très claires, mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

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