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Un avenir radieux – Pierre LEMAITRE

Troisième volet des Années glorieuses, j’ai retrouver avec plaisir Jean et Geneviève ; François et Nine ; Hélène et Lambert ; mais aussi les parents Louis et Angèle en charge de Colette que sa mère Geneviève ne supporte pas.

Viennent s’ajouter son frère Philippe que Geneviève ne lâche pas ; Alain et Martine les enfants de François et Nine ; Annie la fille d’Hélène et Lambert.

Sans oublier le chat d’Etienne (décédé dans le premier volet), Joseph, qui n’est jamais loin de Colette et Louis.

J’ai aimé la partie roman d’espionnage dans le roman, se déroulant à Prague en 1958 : François le journaliste s’y retrouve dans de sales draps.

J’ai eu de la peine pour l’aîné Jean qui n’arrive pas à parler à son père.

J’ai aimé qu’Hélène développe son émission de radio nocturne et que Nine créé son atelier de reliures.

J’ai eu de la peine pour la tyrannique Geneviève qui ne conçoit son rapport au monde qu’à travers l’astrologie et ne lâche jamais son magazine d’astrologie ; son mauvais français (« demain, y’a de l’école »).

J’ai souri chaque fois que soeur Ursule ouvrait la bouche pour émettre des phrases brèves, sans verbe, presque des ordres.

J’ai aimé Georges, en charge de l’extradition d’un espion tchèque, qui nettoie ses verres de lunettes avec l’extrémité de sa cravate.

Je me suis demandée pour qui Odette, si opportunément arrivée dans la vie de Nine, travaillait : espionne tchèque ou française ?

J’ai adoré Lambert et ses phrases jamais directes, inspiré par le personnage de Bloch de la Recherche.

J’ai appris les accidents nucléaires de Kychtym (URSS) et Windscale (Angleterre), successivement en septembre et octobre 1957. Accidents non révélés aux populations civiles locales pour ne pas paraître faibles pour l’Autre Bloc.

Mais j’ai trouvé dommage que les meurtres de Jean ne soient pas punis.

En fin d’ouvrage, l’auteur nous informe que les années de crise arrivent : un retour au roman noir ?

L’image que je retiendrai :

Celle du chat Joseph qui protège Colette du voisin et de son chien.

Lu sur Liselotte

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