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Irina Nikolaevna – Paola CAPRIOLO

Ce titre m’a interpellé ainsi que son bandeau et sa 4e de couverture : découvrir San Remo à la belle époque.

En effet, le récit se déroule entre 1881 et 1901 avec comme éléments marquants le séisme de 1885 ; la présence du prince Frédéric et de la princesse Victoria avant qu’ils ne deviennent Empereur et Impératrice ; le séjour d’Alfred Nobel.

J’ai aimé découvrir cette station balnéaire à la fin de 19e siècle dans laquelle se côtoient la fine fleur de l’aristocratie européenne en hiver (il y fait trop chaud en été).

Nous suivons Lady Brown, veuve depuis peu, et définitivement installée dans une villa de bord de mer. Elle choisit Irina Nikolaevna comme dame de compagnie pour sa part de mystère. Tout au long du récit, Lady Brown se demandera qui est Irina Nikolaevna : une espionne ? une descendante de boyards russes ?

J’ai aimé les chats Sir Galahad et Lady Rowena comme des présences rassurantes au milieu du tumulte et des changements qui bouleverse la vieille femme.

J’ai aimé l’enseignant Lettierie que les deux femmes hébergent après le séisme, son engagement anarchiste et sa volonté de se montrer un homme fort et résistant malgré la maladie.

J’ai eu de la peine pour le Baron von Tronka qui fait la cour à Irina Nikolaevna, elle qui ne souhaite pas aller vivre avec lui dans son château de Poméranie.

J’ai été moins fan de certaines expressions : faire œuvre de cicerone et éclairage a giorno.

Néanmoins, j’ai aimé découvrir cette micro-société sous le soleil de la Riviera italienne.

L’image que je retiendrai :

Celle du grain de beauté en forme d’étoile d’Irina Nikolaevna.

Liana Levi, 7 novembre 2024, 272 pages

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