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Hasekura : journal d’un samouraï au Vatican – Lionel CROOSON

Cette lecture m’a offert une plongée dans le monde de 1613 à 1620. D’abord au Japon puis en Amérique et enfin en Europe.

Le samouraï Hasekura a vraiment existé et réalisé la traversée n bateau du globe pour rencontrer le pape Paul V.

Se basant sur les documents historiques, l’auteur ré-écrit les carnets de bord du samouraï qui accepte de partir après que sa bien-aimée Murasaki ait été emportée par un tsunami.

Le début du roman se concentre sur cet amour : Murasaki est une geisha de haute volée et enseigne au jeune Hasekura comment se comporter en société, ce qui l’aidera dans son entreprise.

J’ai aimé découvrir avec lui la Nueva Espana (actuel Mexique) sous le joug castillan, l’Andalousie de l’Inquisition et la Rome de la Renaissance.

J’ai moins adhéré aux différents complots visant à faire échouer son entreprise.

J’ai été surprise de sa conversion au catholicisme, moins du fait que certains de ses accompagnateurs souhaitent rester dans les pays traversés. Son nom de baptême est Don Felipe Faxecura.

La rencontre avec le souverain pontife ne tient que peu de place dans le récit car l’exploit réside dans les traversées des mers et océans et les rencontres humaines.

J’ai appris que les chrétiens du Japon avaient été persécutés par le shogun de l’époque et qu’espagnols et portugais s’étaient partagés le monde ; que ceux-ci faisaient commerce d’esclaves japonais et qu’en Espagne, certains anciens esclaves portaient le nom de famille de Japon (ce nom est encore porté).

Un roman qui m’a permis de découvrir un homme bien avisé et un peu de l’histoire mondiale du XVIIe siècle.

L’image que je retiendrai :

Celle de la statue du samouraï Hasekura qui se trouve toujours dans la jardin Carlos Mesa de Séville ainsi qu’à La Havane.

Roman reçut en avant-première grâce à Marion Cochet-Grasset de Synchronique éditions.

Synchronique éditions, 25 septembre 2025, 384 pages

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